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Les THEMES des ateliers proposés par les Semaines sociales de Bretagne pour 2023 sont actuellement les suivant :


Atelier 1.


Exploration des domaines découverts à l’issue des réflexions sur les jeux vidéo :

il s’agit de la DEFI (Finance dématérialisée) dont on souhaiterait explorer la stratégie et qui nous « menace » à terme avec par exemple la disparition du cash et l’Euro numérique mais qui présente de nombreux autres aspects, spéculatifs en particulier.

Des documents pertinents ont été publiés par KPMG. Bien évidemment le sujet est développé aussi en confidentiel dans les banques, chez ORANGE ou EDF entre autres.

Des contacts locaux pourront être pris pour nous aider à nous orienter. JANCOVICI balaie toutes ces évolutions mais pour LATOUR « le capitalisme s’annonce plus difficile à faire disparaitre que l’épuisement de la terre ».

Poursuite des réflexions sur le METAVERSE, sa dédramatisation et ses cas d’usage au service de la personne humaine : amener des usages qui redonnent de la valeur à l’homme. L’Eglise doit-t-elle trouver sa place dans le Metaverse ? Elle a sans doute un rôle à jouer et a besoin d’un cadrage mais qui va cadrer ? Est-ce une opportunité d’évangélisation ?


Atelier 2.


Un second thème concerne l’ECOLOGIE et étant donné l’ampleur du sujet, il y là aussi nécessité d’appels à des compétences :


- compétences politiques

Laurence Maillard-Méhaignerie députée d’Ille et Vilaine, Daniel Cueff du Conseil Régional, Thierry Burlot, Président du Comité de Bassin d’eau Loire-Bretagne


-compétences de praticiens /experts

Jacques Bregeon, fondateur du Collège des hautes études pour l’environnement, Louis Pilard et aussi Irène Leraud avec son livre « Algues Vertes », enfin Jean-Marc Esnault, directeur de The Land, anciennement La Lande du Breil, campus de formation dans le domaine agricole où se développent de nombreuses activités pratiques.

Ce dernier prône dans un livre récemment paru, une activité rurale plus habitée et plus vivante. Il a développé des activités et discussions avec un groupe d’appui autour de « Développement rural et des territoires et transition écologique ».


Intérêt aussi dans l’atelier pour l’information sur l’écologie donnée dans les programmes du primaire ou du secondaire. Il semblerait que cela puisse exister en 5ème. Les programmes de l’enseignement agricole dépendent du ministère de l’Agriculture (et établis avec un certain folklore). Les enseignements en primaire et secondaire dépendent eux de l’Education Nationale. Des contacts sont éventuellement à prendre avec le rectorat et l’enseignement catholique. Certains investissements industriels versés dans la récupération (fibres) peuvent aussi être contactés.


Pour avancer les membres de l’atelier se sont d’abord intéressés aux avancées de l’agriculture urbaine puis ils ont pu bénéficier de la part de Jacques Bregeon à la fois d’un rappel historique depuis le sommet de Rio jusqu’au 6è rapport du GIEC d’autre part d’une information sur les travaux à la fois sur l’intergénérationnel et la transformation écologique des territoires.

Ils se sont aussi posés la question des jeunes, que dise leur génération ? Comment est-elle perçue ? Une conférence d’Elodie Gentina à The Land, comment les 15-30 ans vont-ils intégrer la sphère économique, puis dans le cadre du festival NOS FUTURS aux Champs libres, celle sur urgence écologique : peut-on renouer le dialogue ont mis relief un nécessaire dialogue entre les générations donnant toute sa valeur et sa pertinence à la proposition de Jacques Bregeon dans un cadre associatif d’une ALLIANCE des GENERATIONS pour le CLIMAT.


Journées d'études interdisciplinaires les mardi 28 février et mercredi 1er mars 2023 au Palais universitaire de Strasbourg avec l'antenne des Semaines sociales d'Alsace.


La géopolitique est selon Yves Lacoste, « presque la seule discipline à prendre en compte les dimensions et multiples caractéristiques géographiques de chacun des territoires qui sont enjeux de conflits ». Si l’éminent professeur émérite de l’Université Paris-VIII insistait ainsi sur l’idée de territoire, il nous semble toutefois important d’observer ses multiples et immatérielles épaisseurs, comme nous y invite, par exemple, la notion de « cyber-espace ». Quant au jeu complexe des stratégies, de la plus soft à la plus guerrière, pour dominer ou maîtriser ces « espaces », il semble traverser les âges, sans prendre une ride.


Parmi les modalités de domination et d’influence, les leviers religieux sont toujours en bonne place. Dispositifs de sens, cadres éthiques et normatifs déterminant l'action des individus et des communautés, les religions sont aussi investies par les sociétés humaines comme des « récits » qui fondent un enracinement historique, délimitent une sphère d’influence ou justifient l’expansion. A ce titre, elles sont courtisées et manipulées par les détenteurs du pouvoir, avec ou sans la complicité des religieux.


L’inquiétude reste légitime car les dynamiques religieuses contribuent autant à régénérer la vie individuelle et collective, qu’à semer cet idéalisme aveuglant et soluble dans le messianisme politique qui libère les fantasmes de toute puissance et d’exclusion. Matrices multi-séculaires des cultures, les religions oseront-elles forger un autre paradigme pour servir le bien commun et se prémunir des manipulations ? Leur crédibilité même n’est-elle pas ici en jeu ?


Des pistes existent pour répondre à ces questions, comme celle du théologien Claude Geffré qui chercha à articuler singularité et universalité de la vérité dans l’ordre religieux. Le sociologue allemand Hans Joas plaide quant à lui pour une réinvention « prophétique » de l’idée de « Transcendance » à mettre au service de la « désacralisation radicale de toutes les structures de domination politique et d’inégalité sociale ». Enfin François Mabille voit dans le dialogue interreligieux l’émergence d’un « nouveau régime d’interaction » entre religions en vue d’un meilleur positionnement au cœur des évolutions globales et des jeux d’influence.

Dans le Monde Diplomatique (1999), Ignacio Ramonet écrivait un jour : « la puissance modernisatrice de la mondialisation et le projet de celle-ci d’homogénéiser culturellement la plupart des sociétés du monde provoquent, un peu partout, des replis identitaires autour, en particulier, des doctrines religieuses ». On le vérifie presque partout, devinant le danger mortel que courent les religions. Parviendront-elles à rester assez libres pour échapper à la séduction des agendas politiques, en inaugurant un nouveau régime de coexistence et en participant à leur façon, à l’émergence de modes d’interactions humaines propices à la gestion durable de notre monde ?


Inscriptions et programme complet ci-dessous.


Programme complet Journées interdisciplinaires
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Dernière mise à jour : 22 janv. 2023


La soirée-débat du 17 janvier 2023 a permis de débattre de ce thème avec deux intervenants particulièrement qualifiés :

  • Marcel Rémon, s.j., directeur de la revue Projet et du CERAS(Centre de Recherche et d’Action Sociales, qui travaille depuis plus de cent ans à la recherche de la justice sociale dans le cadre de la doctrine sociale de l’Eglise catholique, et actuellement associé au « Pacte du pouvoir de vivre »),

  • Marc de Basquiat, président de l’AIRE (Association pour l’Instauration d’un Revenu d’Existence), qui est sans doute l’homme qui, en France, a le plus travaillé sur la mise en place concrète d’un revenu de base universel que l’Assemblée nationale a demandé fin 2020 de soumettre à un débat national sous le vocable de « socle citoyen ».

Une courte synthèse des échanges serait de dire que le travail, rémunéré ou non, reste central pour la dignité de la personne et est vécu comme tel si chacun peut être fier du résultat. Une vie digne ne se résume pas au montant du revenu touché, comme en témoigne les multiples autres dimensions abordées par le « Pacte du pouvoir de vivre » (accès au logement, à l’éducation, aux soins, etc.). En matière de revenus, si des efforts peuvent être faits pour limiter les écarts de rémunérations, le problème le plus criant est celui des « trappes à pauvreté » où notre modèle social, par choix ou par excès de complexité, laisse de côté de nombreuses personnes et les empêche de fait, voire leur interdit, de travailler. La version du revenu universel présentée (cf.www.2ru.fr) vise à réparer, sans impact majeur sur les finances publiques, beaucoup de dysfonctionnements actuels en fournissant à chacun un socle de revenu clair et plus juste, permettant d’aider à survivre ceux qui ne sont pas rémunérés sans les dissuader de travailler.

Tous les détails en revivant cette soirée sur Youtube : https://youtu.be/zbQFPyaQDms


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